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La Fée Camomille
La Fée Camomille
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29 avril 2009

Un tendre remède

Par tes subtils billets doux,

Par toutes tes petites attentions,

Mon cœur tu as séché avec dévotion.

Séché pour que ne lui vienne point l’envie

L’envie de couvrir mon corps de sa rosée perlée

Séché pour qu’il ne cesse de rayonner

Le réchauffant de ta chaleur sacrée ; il sourit.

Par tes doigts délicats

Par tes caresses qui se font tendresse

Mon corps tu as guéri de sa détresse

Guéri pour que ne lui vienne point l’envie

L’envie de se meurtrir de milles aiguillées

Guéri pour qu’il cesse de se détester

Le réconfortant de tes caresses ; il revit.

Par ton amour si pur et si grandiose

Par ta folâtre et nonpareille passion

Mon âme tu as soigné de ses sillons

Soignée pour que ne lui vienne point l’envie

L’envie de sombrer dans les noires profondeurs

Soignée pour qu’en la vie elle retrouve des couleurs

Lui ouvrant les yeux sur ce monde merveilleux ; elle s’embellit.

Par ta précieuse présence

Par ta douce folie passionnelle

Tu m’offre une idylle exceptionnelle

Illuminant mes journées, étoilant mes nuits

Tu es mon étoile, mon essence vitale

Sans toi ma vie redeviendrait infernale

Enlacés ou séparés, où que l’on soit en moi tu vis

Je t’aime mon tendre amour.

902658

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